S’il existe une différence entre le rédacteur et le rédacteur web, c’est qu’il y a une raison. En effet, tout l’art du rédacteur web consiste à trouver le juste équilibre entre le « Google Friendly » et le « User Friendly ». Autrement dit, il faut écrire un texte qui « remonte » bien dans les résultats des recherches et qui soit lu par les internautes jusqu’à la dernière ligne. Toutefois, compte tenu des comportements des utilisateurs et des recommandations de Google, il semble parfois difficile de concilier les deux.
Référencement : comment suivre des règles qui changent régulièrement ?
En France, le leader incontesté de la recherche internet est – sans grande surprise – Google. D’après les dernières données, éditées en janvier 2017, le célèbre moteur de recherche concentre en effet 93,3% des requêtes sur le net. Loin derrière, se trouvent Bing, Yahoo! ou encore des petits nouveaux comme DuckDuckGo.
Concrètement, cela signifie que tout contenu publié sur le web doit se plier aux règles du géant américain pour gagner en visibilité et apparaître parmi les premiers résultats d’une recherche internet. C’est cela qu’on appelle le SEO, pour « Search Engine Optimization » : adapter son site web aux algorithmes de Google.
Mais (parce qu’il y a un mais), lorsqu’on a dit cela, on n’a pas tout dit ; loin de là ! Car, en matière de référencement naturel, on serait bien tentés d’emprunter à Socrate sa fameuse maxime :
« Je sais une chose, c’est que je ne sais rien ».
Ou, plus exactement :
« Je sais une chose, c’est que ce que je sais aujourd’hui est susceptible de changer demain ».
À cela, une raison : les règles changent régulièrement, si ce n’est constamment. Pour preuve, on peut évoquer la dernière mise à jour de l’algorithme de Google, baptisée « Fred », qui met notamment l’accent sur la qualité des pages. C’est-à-dire, entre autres, que Google pénalise désormais les contenus trop courts.
C’est alors que se pose la question de l’expérience utilisateur (ou UX).
Répondre aux attentes de l’utilisateur : l’enjeu principal de la rédaction
Certes, il est essentiel qu’un contenu soit bien référencé et, par conséquent, qu’il réponde au maximum aux règles SEO. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue votre objectif principal ! En effet, à quoi sert d’écrire des articles « SEO Friendly » si ces derniers ne sont pas lus par les internautes ? Ce sont eux les principaux destinataires de votre contenu. Google et les autres moteurs de recherche ne sont jamais que des outils pour mieux les atteindre.
Il est donc nécessaire de s’attacher aux comportements des utilisateurs avant tout. Pour cela, les outils de mesure de l’audience sont particulièrement utiles. Ils vous indiquent en effet qui sont les lecteurs qui consultent votre page et vous permettent ainsi de mieux appréhender leurs exigences. Il s’agit en fait d’identifier votre cible car vous ne vous adresserez pas de la même manière à des femmes de plus de 45 ans qu’à des adolescents de moins de 20 ans. Il vous faudra en effet adapter
- Le ton ;
- Le niveau d’expertise ;
- La forme…
En outre, on remarque une nette tendance générale, qui semble découler principalement de l’usage des mobiles et de l’apparition de la recherche vocale. L’expérience utilisateur se définit de fait par une certaine recherche de simplicité et d’efficacité. En gros, les internautes veulent du contenu bref.
Or c’est là que le bât blesse parce qu’il semble y avoir contradiction entre les attentes des utilisateurs et les préconisations de Google.
Les macrocontenus : écrire « long » pour le web, c’est possible !
Donc, si l’on reprend, le rédacteur web a deux obligations a priori incompatibles :
- Du point de vue de l’utilisateur, il convient d’écrire court. En effet, 1/3 des internautes ne passent pas même 15 secondes sur un article en moyenne. Pire encore ! Les utilisateurs ne liraient pas plus de 20% du contenu d’une page.
- De l’autre côté, le nouvel algorithme de Google sanctionne les contenus qu’il juge trop courts.
Dans ce cas, comment concilier visibilité et lisibilité ? Peut-on écrire suffisamment long pour les moteurs de recherche sans perdre le lecteur ?
La réponse est « oui », bien entendu. (« De toute manière, vous n’avez pas vraiment le choix », pourrait-on ajouter). Il y a toutefois quelques conditions quant à la forme notamment.
- Titres et intertitres ;
- Listes à puces ;
- Mots en gras ;
- Mises en avant de certaines informations…
Toutes ces petites astuces créeront du rythme et attireront le regard de votre lecteur qui sera alors plus enclin à lire votre article jusqu’au bout.
En bref : Il faut désormais écrire long (plus de 500 mots pour un article) mais soigner la mise en page.
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